Plinio Corrêa de Oliveira

 

Noblesse et élites traditionnelles analogues dans les allocutions de Pie XII au Patriciat et à la Noblesse romaine

© pour cette 2ème édition française: Société Française pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété (TFP) 12, Avenue de Lowendal - PARIS VII

Septembre, 1995

 

 


Pour faciliter la lecture, les références aux allocutions pontificales ont été simplifiées: est désigné d'abord le sigle correspondant (voir ci-dessous), puis l'année où l'allocution a été prononcée.

PNR = Allocution au Patriciat et à la Noblesse romaine

GNP = Allocution à la Garde noble pontificale

Certains extraits des documents cités ont été soulignés en caractères gras par l'auteur.

Titre original: Nobreza e elites tradicionais análogas nas Alocuções de Pio XII ao Patriciado e à Nobreza Romana (Editora Civilização, Lisboa, 1993).

Traduit du portugais par Catherine Goyard

1ère édition française: Editions Albatros, 1993.

Cet ouvrage a aussi été publié en italien (Marzorati Editore, Milan), en espagnol (Editorial Fernando III, Madrid) et en anglais (Hamilton Press, Lanham MD, USA).


 

Da. Lucília Ribeiro dos Santos - Paris - 1912

A ma très chère et inoubliable mère, Lucilia Corrêa de Oliveira, toute mon admiration et ma reconnaissance

Plinio

 

 

Option préférentielle ?

Option préférentielle...

Option préférentielle pour les nobles: l'expression pourra surprendre ceux qui connaissent bien la formule chère à Jean-Paul II, « option préférentielle pour les pauvres ». C'est pourtant bien une option préférentielle pour les nobles qui inspire ce livre.

La principale objection que risque de susciter cette affirmation est que, ex natura rerum, un noble bénéficie déjà de relations, il est important et riche. Il peut compter sur de multiples moyens pour sortir d'une éventuelle indigence. La Providence fut la première à exercer en sa faveur une option préférentielle en lui donnant tout ce qui lui était nécessaire pour se relever.

Le Bon Pasteur

Père des nobles - Père des pauvres

Le pauvre connaît une situation inverse. Sans renom, il ne dispose d'aucune relation utile, il manque souvent de recours pour remédier à ses propres insuffisances. Une option préférentielle qui l'aide à subvenir à ses besoins — au moins les plus essentiels — ne peut être en conséquence que stricte justice.

Une option préférentielle pour les nobles semble ainsi un sarcasme lancé à la face des pauvres.

En réalité, cette antithèse entre nobles et pauvres perd chaque jour davantage sa raison d'être si l'on considère la pauvreté qui atteint graduellement un nombre croissant de nobles, comme le rappelait Pie XII dans ses allocutions au Patriciat et à la Noblesse romaine. Le noble pauvre se trouve dans une situation plus pénible que le pauvre non noble. Ce dernier, à cause des limites même de sa condition, peut et doit en effet susciter le sens de la justice et la générosité du prochain.

Le noble, au contraire, par le simple fait d'être noble, a toutes les raisons de ne pas réclamer de secours. Il préfère cacher son nom et son origine lorsqu'il ne peut empêcher sa pauvreté de paraître. C'est ce qu'en langage expressif on appelait autrefois « les pauvres honteux ».

Les attentions envers ce genre de nobles — comme d'ailleurs envers les pauvres déchus de quelque niveau social qu'ils fussent — étaient l'objet d'éloges particuliers de la part de nos ancêtres, et la charité chrétienne trouvait mille artifices pour soulager la situation des pauvres honteux afin de leur apporter l'aide nécessaire sans blesser en rien leur dignité (1).

(1) Cf. Document III.

Les pauvres sur le plan matériel ne sont pourtant pas seuls à mériter une option préférentielle. La méritent aussi les personnes auxquelles la vie confie des devoirs particulièrement ardus et une responsabilité spécialement grande à assumer: fidèles à leurs obligations, elles édifient les membres de tout le corps social ; si elles les transgressent, elles peuvent être cause de scandale.

Comme le montre cet ouvrage, certains membres de la noblesse contemporaine se trouvent fréquemment dans de telles conditions (2).

(2) Cf. Chapitre I ; Chapitre II ; Chapitre IV ; Chapitre VII.

L'option préférentielle pour les nobles et l'option préférentielle pour les pauvres ne s'excluent pas ; elles entrent encore moins en rivalité, ainsi que le déclare Jean-Paul II: « Oui, l'Eglise fait sienne l'option préférentielle pour les pauvres. Une option préférentielle, il faut le relever, non cependant une option exclusive ou excluante, car le message de salut est destiné à tous (3). »

(3) Ad Patres Cardinales et Curiae Pontificalisque Domus Prelatos, imminente Nativitate Domini coram admissos, 21-12-84, Acta Apostolicae Sedis, Typis Polyglottis Vaticanis, 1985, vol. LXXVII, n° 5, p. 511.

Ces options diverses sont des façons de manifester le sens de la justice ou de la charité chrétienne qui ne peuvent fraterniser que dans le service du même Seigneur Jésus-Christ, modèle des nobles et modèle des pauvres selon ce que nous enseignent avec insistance les Souverains Pontifes (4).

(4) Cf. Chapitre IV ; Chapitre V ; Document IV.

Que ces paroles d'éclaircissement servent aux esprits animés par la lutte des classes — en évident déclin à l'heure actuelle — qui imaginent exclusivement des relations conflictuelles entre nobles et pauvres. Cette conception équivoque en a poussé bon nombre à interpréter les mots « option préférentielle » utilisés par Jean-Paul II, dans le sens de « préférence exclusive ». Cette interprétation, passionnée et partiale, manque de toute objectivité. Les préférences d'une personne peuvent se poser, simultanément et avec des degrés divers d'intensité, sur différents objets. Par sa nature, la préférence pour l'un d'entre eux n'implique en aucune façon une exclusion imposée aux autres.

Primeira Benção Urbi et Orbi de S.S. João Paulo II - 1978

 

1978

 Jean-Paul II vient d'être élu successeur de saint Pierre. Ses titres officiels sont:

Evêque de Rome,

Vicaire de Jésus-Christ,

Successeur du Prince des Apôtres,

Souverain Pontife de l'Eglise universelle,

Patriarche d'Occident, Primat d'Italie,

Archevêque métropolitain de la province de Rome,

Souverain de fa Cité du Vatican,

Serviteur des serviteurs de Dieu.

Le nouveau Pape donne la bénédiction urbi et orbi à la ville de Rome et au monde entier.


Au lecteur

 

Certains extraits des allocutions du Pape Pie XII au Patriciat et à la Noblesse romaine furent publiés en février, mars et avril 1956 dans la revue culturelle Catolicismo, réputée au Brésil pour sa qualité. Ces écrits pontificaux y étaient commentés par le principal collaborateur de ce périodique, le Professeur Plinio Corrêa de Oliveira, dont le renom a largement dépassé les frontières de son pays et dont la compétence d'intellectuel et d'homme d'action trouve en France de fervents admirateurs.

Dans ses considérations, l'auteur faisait preuve d'une culture et d'un discernement remarquables ainsi que d'une évidente indépendance d'esprit. Pour rester fidèle au texte, il n'hésitait pas, en effet, à affronter les préjugés antinobiliaires largement répandus en Occident et dont la contestation était estimée — elle l'est toujours — comme une attitude véritablement iconoclaste envers les principes égalitaires de la Révolution de 1789 et de la Révolution communiste de 1917, qu'en France et dans le monde des légions de nos contemporains idolâtrent.

Les commentaires du Professeur Corrêa de Oliveira dans Catolicismo embrassaient les allocutions au Patriciat et à la Noblesse romaine prononcées par Pie XII avant la date de leur publication. Accédant volontiers au voeu du Centro Cultural Reconquista (TFP lusitaine), l'auteur y a ajouté, en vue de la présente édition, des annotations sur l'allocution de 1958 adressée par Pie XII à cette même classe d'éminents auditeurs.

Il élargit ses précédentes réflexions tout en les adaptant aux circonstances actuelles.

Quelques passages d'allocutions de Jean XXIII et Paul VI ont été introduits sur son initiative. Les publications officielles du Vatican ne contiennent pas de référence à des documents semblables en ce qui concerne Jean-Paul II.

L'intérêt évident des idées contenues dans les quatorze allocutions de Pie XII a suscité le désir d'analyser les enseignements non seulement de ses successeurs, mais aussi de ses prédécesseurs.

Il était impossible de remonter, pour cette recherche, jusqu'au saint et glorieux pontificat de Pierre. L'auteur devait se fixer une limite pour tenir compte de ses propres disponibilités et de la capacité d'assimilation de lecteurs tant sollicités par leurs obligations.

Il résolut donc de s’arrêter à Pie IX qui a inauguré, par un célèbre pontificat (1846-1878), la série des Papes que l’on pourrait qualifier de contemporains : ceux qui gouvernèrent la Sainte Eglise dès qu'eurent cessé les convulsions liées, plus ou moins directement, à la Révolution de 1789.

La lecture attentive de ces documents montre en fait que seul Pie XII a traité le problème de façon méthodique en examinant l'essence de la noblesse, la mission qui lui revint dans le passé et l'état de cette mission à l'époque où il parlait. Celle-ci demeure fondamentalement la même aujourd'hui.

Pour cette raison, l'auteur a jugé opportun de transcrire dans leur intégralité ces allocutions de Pie XII au Patriciat et à la Noblesse romaine.

Les discours adressés par Pie XII et ses successeurs à la Garde Noble Pontificale abordèrent aussi le sujet. Présentant moins d'intérêt sur ce point, leurs textes complets ne figureront pas dans cette étude, mais quelques passages en seront reproduits dans le corps de l'ouvrage.

Un procédé analogue a été observé avec d'autres documents pontificaux qui n'envisagent cette question qu'accessoirement ; parmi eux, une seule exception fut retenue, pour l'allocution de Benoît XV au Patriciat et à la Noblesse romaine du 5 janvier 1920, dont le texte est aussi publié en entier. La raison de cette exception se comprend aisément: Benoît XV y révèle une profondeur et une ampleur de vue telles que cette allocution prend tout naturellement place dans la collection des enseignements consacrés ex professo par Pie XII à la matière.

S'agissant de remerciements et de compliments que le Souverain Pontife renouvelait chaque année à l'occasion de la présentation des voeux du Patriciat et de la Noblesse romaine, une certaine répétition était inévitable. Mais Pie XII sut en écarter le désagrément en présentant toujours de nouveaux aspects ainsi qu'en élargissant à l'extrême l'horizon de sa pensée. C 'est ce que le lecteur relèvera s'il se dorme la peine de confronter les textes qui lui sembleront à première vue identiques.

Au cours de son itinéraire, le lecteur observera sans doute que son attention est attirée par une succession d'autres sujets corrélatifs

— l'élaboration organique des élites traditionnelles analogues à la noblesse ;

— l'opposition entre concepts révolutionnaires, disséminés à travers le monde par la Révolution française, et concepts catholiques de liberté, égalité et fraternité ;

— la doctrine catholique sur les formes de gouvernement monarchie, aristocratie et démocratie ;

— le caractère indispensable de la noblesse dans une société authentiquement catholique.

Les uns et les autres forment comme une couronne autour de la thématique de ce livre: la fonction sociale, dans la société contemporaine, d'une noblesse et d'élites traditionnelles analogues à celle-ci. Eux aussi firent l'objet d'enseignements pontificaux lumineux et d'importantes prises de position de Saints et Docteurs de l'Eglise aux époques les plus variées. Pour permettre au lecteur d'en approfondir les thèses, l'auteur complète cet essai par un ensemble de documents extrêmement significatifs qui s'y rattachent, ainsi que par des observations et des réflexions nouvelles qui amplifient considérablement les commentaires déjà si importants qu'il avait publiés dans Catolicismo en 1956.

C'est avec la certitude de répondre aux attentes de nombreux Français aspirant à une connaissance exacte, sereine et riche de la noblesse et des autres élites traditionnelles que la Société Française pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété — TFP offre ce travail au public.

Elle est heureuse de présenter ici au Professeur Plinio Corrêa de Oliveira la profonde gratitude de ses membres et sympathisants pour cette oeuvre magistrale, expression d'un amour à la fois logique et passionné pour la Sainte Eglise Catholique, Apostolique, Romaine.

Société Française pour la Défense de la

Tradition, Famille et Propriété      


Plinio Corrêa de Oliveira

Un homme de foi,

de pensée — de lutte et d'action

 

Plinio Corrêa de Oliveira est né à São Paulo, Brésil, en 1908. Il est issu de deux lignées traditionnelles, l'une du Pernambouc par son père, l'avocat João Paulo Corrêa de Oliveira, et l'autre de l' état de São Paulo — le plus important état du Brésil — par sa mère, Lucilia Ribeiro dos Santos.

Après des études secondaires au Collège Saint-Louis, chez les pères jésuites de São Paulo, il a obtenu, en 1930, son diplôme en sciences juridiques et sociales à la fameuse Faculté de droit de cette même ville. Très jeune, s'éveille en lui un grand intérêt pour l' analyse philosophique et religieuse de la crise contemporaine.

En 1928, il entre dans le mouvement, déjà dynamique, des jeunes des Congrégations mariales. Et en peu de temps, il en devient le principal leader au niveau national, se faisant remarquer par ses dons d'orateur, de conférencier et d'homme d'action.

En 1933, il participe activement à l'organisation de la Ligue Electorale Catholique (LEC) sur les listes de laquelle il est élu à l'Assemblée Constituante. Les résultats des élections font de lui à la fois le plus jeune des députés et celui dont la candidature a recueilli le plus grand nombre de voix. Il figure, au sein de cette assemblée, comme l'un des principaux dirigeants du groupe parlementaire catholique.

Après son mandat, il se consacre à l'enseignement universitaire. Il se voit confier la chaire d'Histoire de la Civilisation au Collège universitaire de la Faculté de droit de l'Université de São Paulo et, plus tard, celle d'Histoire moderne et contemporaine aux Facultés de philosophie, sciences et lettres de São Bento et Sedes Sapientiae de l'Université pontificale catholique de São Paulo.

Premier président du comité archidiocésain de l'Action catholique de São Paulo, il dirige, de 1935 à 1947, l'hebdomadaire Legionario, organe qui joua un rôle de premier plan dans la presse catholique brésilienne. A partir de 1951, il participe à l'élaboration de la revue culturelle Catolicismo. Actuellement il est le principal collaborateur de ce périodique qui est devenu un pôle de pensée dans la presse catholique du Brésil. Entre 1968 et 1990, il assure une chronique à la Folha de São Paulo, le quotidien de plus grande diffusion dans ce pays.

Le professeur Plinio Corrêa de Oliveira est l'auteur de quatorze ouvrages, notamment:

En défense de l'Action catholique (1943). Préfacé par le nonce apostolique au Brésil de l'époque, Mgr Aloisio Masella — plus tard élevé au rang de cardinal camerlingue de la Sainte Eglise — l'ouvrage est une analyse pénétrante des débuts de l'infiltration gauchiste et progressiste dans l'Action catholique. Ce livre vaudra à son auteur une chaleureuse lettre de félicitations de la part du pape Pie XII, signée par Mgr J.B. Montini, alors substitut de la Secrétairerie d'Etat du Saint-Siège et, plus tard, le pape Paul VI.

Révolution et Contre-Révolution (1959). Exposé historique, philosophique et sociologique de la crise de l'Occident, depuis l'humanisme, la renaissance et le protestantisme, jusqu'à nos jours. Cet ouvrage montre les rapports de cause à effet entre ces mouvements et la Révolution française de 1789, la Révolution russe de 1917 et les transformations qui affectent depuis l'ex monde soviétique et le monde occidental. Révolution et Contre-Révolution a déjà été publié en portugais (4 éditions), français (2 éditions), anglais (2 éditions), espagnol (7 éditions), italien (3 éditions). C'est le livre de chevet des membres et coopérateurs des TFP et des bureaux

L'Eglise et l’Etat communiste: la coexistence impossible (1963) démontre que 1'Eglise n'a pas le droit de coexister avec un gouvernement lui interdisant d'enseigner qu'éliminer la propriété privée est illicite, même si ce régime lui accorde la liberté de culte. Cet ouvrage a été l'objet d'une lettre d'éloges de la Sacrée Congrégation des Séminaires et Universités, signée par le Cardinal Giuseppe Pizzardo, préfet de ce dicastère romain. La lettre de cet important organe du Vatican déclare que la doctrine exposée par l' auteur est un "écho très fidèle" des enseignements pontificaux. Trente-six éditions de cet ouvrage ont déjà été publiées en portugais, français, allemand, anglais, espagnol, hongrois, italien et polonais. Trente-huit publications de treize pays l'ont reproduit intégralement dans leurs colonnes.

Le Tribalisme, idéal communo-missionnaire pour le Brésil du XXIe siècle (1977) dénonce une nouvelle manoeuvre progressiste des missions au Brésil: la néo-missiologie, courant de pensée communiste et structuraliste; et il prévoit, quinze ans à l'avance, les principales doctrines et tendances écologiques manifestées à l'ECO'92 de Rio de Janeiro.

Le socialisme autogestionnaire par rapport au communisme: obstacle ou tête de pont? (1981). Exposé détaillé et analyse critique du programme autogestionnaire de François Mitterrand, élu peu auparavant Président de la République. Ce document — endossé et diffusé par les treize TFP alors existantes — a été publié dans 45 quotidiens à grand tirage de 19 pays d'Amérique, Europe et Océanie. Un résumé très complet a paru dans 49 pays des cinq continents en 13 langues. Ainsi le tirage total de ce manifeste s'est élevé à 33 millions et demi d 'exemplaires.

Parmi les autres oeuvres du professeur Plinio Corrêa de Oliveira, il faut mentionner le fameux manifeste Communisme et anti-communisme au seuil de la dernière décennie de ce millénaire (1990), publié dans 58 journaux de 19 pays. Il représente une interpellation historique impressionnante de tous ceux qui, aussi bien à l'est qu'à l'ouest, ont contribué à conduire, puis conserver, de nombreux pays dans un profond opprobre, ainsi que de ceux qui ont prétendu, de façon opiniâtre, entraîner leurs patries respectives dans une terrible captivité, semblable à celles de la Russie, de la Chine et de leurs satellites.

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Comme intellectuel, outre sa fonction de maître de la doctrine contre-révolutionnaire de toutes les TFP, le professeur Plinio Corrêa de Oliveira occupe une place de premier plan dans le panorama international, comme leader et inspirateur d'un courant de pensée, à notre époque de réalisations et de crises, d'appréhensions et de catastrophes.

Sur le plan de l'action, il est le fondateur, à São Paulo en 1960, — et le directeur — de la Société Brésilienne pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété (TFP). En 1980, le comité de direction de celle-ci le déclara président à vie.

Son essai Révolution et Contre-Révolution a inspiré la fondation des TFP et des bureaux TFP, associations similaires et autonomes, dans 24 pays.

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Note de l'administration du site (juillet 2009):

Pour approfondir la connaissance de la figure du Pr Plinio, nous suggérons à nos visiteurs une biographie écrite par le Pr Roberto de Mattei "Le Croisé du XXe siècle - Plinio Corrêa de Oliveira" (Ed. L'Age d'Homme, Lausanne, 1997, avec Préface de S. Em. Alfons Maria card. Stickler S.d.B.), disponible  sur le site  http://books.google.it/books?id=RWMQa0xdC98C&printsec=frontcover