Sanctuaire de Fátima tel qu’il est aujourd’hui (octobre 2024): à gauche, se trouve la chapelle des Apparitions ; au centre de l’esplanade, la colonne avec l’image du Sacré-Cœur de Jésus, à la base de laquelle se trouvent des robinets d’eau.
Ci-dessus, vidéo prise le 16 octobre 2024, avec les robinets à la base du monument au Sacré-Cœur de Jésus, sur l’esplanade du Sanctuaire.
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Extraits du livre « Novos esplendores de Fátima » (« Nouvelles splendeurs de Fátima ») du Père Valentim Armas C.M.F., Editora « Ave Maria », 1944, São Paulo, pages 209-212, recommandé par le Prof. Plinio Corrêa de Oliveira dans un article du « Légionnaire » du 8 avril 1945, intitulé « Livres contre canons », où il a écrit que le travail du Père Valentim : «… dont la lecture est de la plus grande nécessité pour le monde contemporain » :
Lors des apparitions de Fatima, aucune eau n’a jailli comme à Lourdes.
Il restait donc un problème vital extrêmement difficile à résoudre.
À cette difficulté s’ajoutait la nature du sol calcaire et très poreux de ce lieu et de ses environs, qui ne pouvait donc pas retenir l’humidité.
Pour avoir de l’eau dans leurs maisons, les habitants de Fatima et des villages environnants sont obligés de recueillir dans des réservoirs la pluie qui s’écoule des avant-toits de leurs maisons.
Comment et quand des pèlerinages de centaines de milliers de personnes pouvaient-ils se rassembler dans un lieu privé d’eau comme la Cova da Iria ?
Humainement, cela semblait impossible.
Une fois de plus, le doigt de la Providence s’est manifesté. Là où l’humain échoue, le divin intervient.
Nous sommes le 13 novembre 1921.
Peu après la première messe célébrée dans la petite chapelle commémorant les Apparitions, une grande quantité d’eau est nécessaire pour les constructions prévues.
L’évêque de Leiria eut la bonne inspiration de faire explorer le terrain et donna l’ordre de forer un puits au fond de la Cova, précisément à l’endroit occupé par les pastoureaux lors de la première apparition.
Obéissant à l’ordre du zélé prélat, les ouvriers creusèrent un petit fossé et virent, non sans surprise, une eau cristalline et abondante jaillir à quelques pas du chêne vert sacré.
Il ne manquait pas de paysans pour rire de l’idée de l’évêque et dire que c’était de l’argent gaspillé. M. l’Evêque venait de l’étranger et ne connaissait pas le pays.
« Je ne sais pas comment l’expliquer », s’étonne un des présents à ce moment-là.
“Il n’y a rien ici, aucune veine n’a pu éclater. Naturellement, c’est un miracle du ciel… ou de M. l’Evêque ».
C’est ce qui s’est passé le 13 novembre 1921 vers neuf heures.
Peu après, comme il n’y avait pas assez d’eau pour les pèlerinages, l’évêque fit creuser deux autres puits à quelques mètres du premier, et l’eau coula comme la première fois.
Dès lors, le précieux liquide n’a jamais manqué, tant pour les bâtiments que pour les pèlerins qui le transportaient en grandes quantités jusqu’à chez eux.
L’eau provenant de différentes sources est recueillie dans un grand réservoir en béton, qui constitue la base du monument au Sacré-Cœur de Jésus.
En haut, à droite, on peut voir la chapelle des Apparitions et à gauche l’image du Sacré-Cœur de Jésus et les « fontaines miraculeuses ». Ci-dessous, une vue des « fontaines miraculeuses » et de la construction de l’église Notre-Dame du Rosaire…
…et quelques années plus tard
[Encore Père Valentim Armas] Nous avons transcrit de la « VOZ DA FÁTIMA » les notes suivantes décrivant les fontaines miraculeuses :
“La fontaine miraculeuse forme un cercle d’environ 2 mètres de haut sur 10 mètres de diamètre, en forme de gazomètre plutôt creusé, ce qui explique qu’elle soit quelque peu inclinée, comme c’est souvent le cas dans les grandes villes du Portugal. La forme circulaire de la fontaine permet de répondre facilement aux demandes extraordinaires d’eau lors des grands pèlerinages.
“Tout autour du mur, il y a 15 robinets, autant que les mystères du Rosaire.
“Sur la plate-forme de la fontaine et à côté des robinets, plusieurs jeunes hommes sont chargés de distribuer autant d’eau que les pèlerins en ont besoin les jours de grande affluence.
“Au-dessus de la fontaine, une affiche indique que l’eau est distribuée gratuitement et qu’il est expressément interdit de donner ou de recevoir des pourboires pour cette raison.
“Des deux côtés de la fontaine se trouvent des fossés formés par le talus ou le mur de l’avenue centrale.
“On y trouve également des robinets et, selon toute vraisemblance, c’est là que seront installées à l’avenir les piscines pour le bain des malades, comme à Lourdes.
“Les jours de grand pèlerinage, dès la première messe, une foule innombrable déferle dès le matin et stationne à l’emplacement de la fontaine miraculeuse, dans l’irrépressible souci de profiter de l’eau bienfaisante et salutaire.
“La forme circulaire de la prodigieuse fontaine rend très facile l’acquisition du précieux liquide, qui coule abondamment de quinze grands robinets en métal jaune qui, par leur nombre, symbolisent les quinze mystères du Très Saint Rosaire, comme nous l’avons dit plus haut.
“Certains de ces robinets ne peuvent toutefois être utilisés que par les fidèles qui se limitent à boire l’eau à l’endroit où elle est fournie.
“La légère impatience des plus pressés est facilement contenue par les serviteurs, qui règlent avec prudence et fermeté l’accès difficile aux robinets.
“L’approvisionnement de la lymphe merveilleuse dure des heures, des premières heures du matin jusqu’aux dernières heures de l’après-midi.
“Les pèlerins remplissent des récipients de toutes tailles et de toutes formes, qu’ils emportent avec eux dans leurs pays lointains dans le joyeux espoir de provoquer, par l’application de l’eau, la guérison d’un membre de leur famille ou d’un ami, ou au moins de leur apporter un peu de répit dans leurs souffrances ».
Les cas de guérisons merveilleuses attribuées à l’eau de la fontaine miraculeuse de Fatima sont innombrables.
En parcourant la rubrique des grâces recensées dans le dernier numéro de « VOZ DA FÁTIMA » que nous avons sous la main, il est facile de constater que dans presque tous les cas, l’intervention surnaturelle se fait, le plus souvent, par l’application ou l’utilisation de l’eau miraculeuse.
En voici quelques exemples, que nous résumons pour nos aimables lecteurs :
– Mon état était extrêmement grave ; ayant reçu les derniers sacrements, il ne me restait plus que la mort. J’ai pris, avec la plus grande foi, l’eau merveilleuse de Notre-Dame de Fatima qu’une pieuse dame m’avait donnée. Dès la première cuillerée que j’ai bue, j’ai ressenti un grand soulagement. Une neuvaine à Notre-Dame de Fatima a suivi. Après cela, j’étais complètement guéri. Ma gratitude envers Notre Dame sera éternelle ». Arminda dos Anjos.
– Je souffrais depuis 12 ans de fortes douleurs à l’estomac et aux intestins. Avec toute la dévotion dont j’étais capable, j’ai fait une neuvaine à Notre-Dame de Fatima et j’ai bu son eau miraculeuse pendant trois jours, et j’ai rapidement constaté une amélioration, les crampes n’apparaissant plus jamais.
Je remercie de tout cœur Notre-Dame de Fatima pour cette grande grâce. Fernanda Franco.
– Je souffrais horriblement… J’ai consulté de nombreux spécialistes… En vain… Jusqu’à ce que je me souvienne de faire une neuvaine à Notre-Dame de Fatima, en appliquant quelques gouttes de son eau miraculeuse chaque jour de la neuvaine, après quoi je me suis trouvée radicalement guérie… Remerciements infinis à la Sainte Mère. Mère de Dieu ». Evandra C. Ferreira.
– Adelino Pinto, un jeune homme de 22 ans, était devenu fou… Une personne pieuse conseilla à sa pauvre mère de faire une neuvaine, en lui donnant une médaille à mettre au cou de son fils, un peu d’eau de Fatima et une petite image imprimée avec une prière à Notre-Dame de Fatima, qu’il embrassa au milieu de sa folie. Au bout d’un mois, il a repris ses esprits et est aujourd’hui en parfaite santé.
– Angelina Cabral Rosa remercie Notre-Dame de Fatima pour la guérison de cinq blessures… résultat obtenu après avoir appliqué l’eau de Fatima sur les plaies”.
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Ô Reine bien-aimée et exaltée Dame du Rosaire de Fatima !
Cette source miraculeuse que tu as fait jaillir un jour au pied du chêne vert sacré, est un symbole expressif de ton Cœur maternel manifesté là, à Fatima, comme un gage certain de paix et de salut pour l’humanité.
Votre Cœur Immaculé est source de vie, ô Dame, parce que de lui est né pour nous celui qui est notre chemin, notre vérité et notre vie, Jésus-Christ.
Vous êtes une source ouverte, ô Vierge très bénie, d’où coulent les fleuves de vos grâces et de vos libéralités.
Une fontaine toujours ouverte aux justes par les effluves de votre charité, et aux pécheurs repentis par les eaux de votre compassion et de votre miséricorde.
Vous êtes cette fontaine dont nous parle la Genèse 2,6, car de même que cette fontaine était un abîme aux eaux multiples, d’où naissaient d’autres fontaines, de même vous êtes un abîme aux grâces multiples pour tous ceux qui vous invoquent.
Tu es aussi, ô Vierge bénigne, la fontaine scellée annoncée dans le Cantique des Cantiques, 4, 12, où l’Humanité très sainte du Fils de Dieu a été cachée pendant neuf mois.
Vous êtes cette fontaine de Siloé dont les eaux coulent silencieusement et par intervalles, comme s’écoulent vos faveurs, selon votre volonté.
Je vous salue, Marie, fontaine de grâce, de piété et de miséricorde, source inépuisable de douceur et de clémence.
Faites-nous entendre ces douces paroles que votre Fils a prononcées un jour : Venez à moi, vous tous qui avez soif, je suis la source des eaux vives qui jaillissent pour la vie éternelle.
Éloigne-nous des eaux boueuses du péché, qui plongent dans l’abîme, et guide-nous vers ces eaux qui apaisent et calment, qui guérissent et ressuscitent.
Arrose la terre sèche et aride de nos cœurs avec les eaux pures et cristallines de ta grâce ; lave les taches de nos âmes, afin que nous soyons dignes de poursuivre notre pèlerinage et de posséder ton Fils bien-aimé pour l’éternité. Source vivante et inépuisable de tout bien.
Permettez-nous de le proclamer avec ton serviteur bien-aimé saint Méthode :
FONS PROPICIATIONIS FILII ERGA GENUS HUMANUM – Source de la propitiation de Jésus-Christ pour le genre humain, priez pour nous.
Pour voir d’autres photos anciennes du sanctuaire de Fatima, cliquez sur https://restosdecoleccao.blogspot.it/2013/05/santuario-de-fatima.html
Arrivée du cardinal Benedetto Aloisi Masella, légat pontifical, pour le couronnement de Notre-Dame, devant 600.000 pèlerins, lors des célébrations du 13 mai 1946