Plinio Corrêa de Oliveira,

un homme dont la pensée et l’action se projettent sur tout le monde contemporain (*)

 

 

 

 

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AUTOGESTION SOCIALISTE: les têtes tombent à l'entreprise, à la maison, à l'école - Une dénonciation qui a fait le tour du monde, Plinio Corrêa de Oliveira, 213 pages

Edité par l'Association Française pour la Défense de la Tradition, de la Famile et de la Propriété

6, Av. Chauvard - 92600 ASNIERES

Dépôt légal : 3ème trimestre 1983

La rédaction du présent livre, à l'exception du Message et du Communiqué dont l'auteur est le professeur Plinio Corrêa de Oliveira, est de responsabilité de l'Editeur.

Le Pr Plinio Corrêa de Olivera dans son bureau, à la Rue Maranhão 351, Higienópolis, São Paulo, alors Siège du Conseil National de la TFP brésilienne. Aujourd'hui, c'est le Siège de l'INSTITUTO PLINIO CORREA DE OLIVEIRA.

Fidélité aux desseins de la Providence 

L’Histoire, et plus encore Dieu Lui-même, jugent les hommes non seulement sur ce qu’ils font, mais aussi et surtout sur ce qu’ils pensent, ce qu’ils veulent et ce qu’ils sont tout au long de leur vie. Vainqueurs ou essuyant des revers, passant à l’offensive ou battant en retraite, certains savent en toute circonstance porter haut l’étendard de leurs convictions, en les proclamant toujours gaillardement, en les servant avec une cohérence et une abnégation inébranlables, alors que d’autres, suivant la pente opposée, désertent vilement par les obscurs sentiers du compromis, de l’ambition, de la trahison ou de l’apostasie.

Si un grand homme mène à bon terme une magnifique épopée, c’est avant tout parce qu’il s’est attaché à penser et agir avec droiture. Et cela non seulement en certains épisodes de la vie, mais au long de toute son existence.

C’est ainsi qu’il parvient à l’état auquel la Providence l’a destiné dès ses premiers jours, en réaffirmant à tout moment l’adhésion à ses idéaux du premier instant, et en cherchant à faire de tous des participants à la joie et aux mérites de cette fidélité !

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Le Message sur le socialisme autogestionnaire que le lecteur trouvera dans ce volume - dont la solide doctrine, bien documentée et structurée, est restée jusqu’à présent sans réfutation - est le plus récent fleuron d’un combat de plus d’un demi-siècle mené par le Pr. Plinio Corrêa de Oliveira.

Selon la phrase de sa main (cf. Meio século de epopéia anticomunista, Editora Vera Cruz, São Paulo, 1980, 472 pp. 3), tout jeune encore, il considéra émerveillé les ruines de la Chrétienté et leur donna son cœur; il tourna le dos à son futur et fit de ce passé chargé de bénédictions son Avenir.

C’est la trajectoire de toute une vie de fidélité aux principes pérennes et victorieux de la civilisation chrétienne - victorieux parce que Dieu triomphe toujours - qui va être ici retracée. 

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Plinio Corrêa de Oliveira : figure qui surgit au milieu des « prophètes » de la Révolution égalitaire, laïciste et dévastatrice 

Nombreux sont les hommes d’Etat, ou les meneurs sur le terrain de l’initiative privée, comme les chefs d’entreprise, les savants, les hommes de lettres, les artistes, les politiciens, qui se sentent honorés quand leurs admirateurs les qualifient de prophètes et d’apôtres des transformations que le monde est en train de traverser. Autrement dit, de l’immense révolution laïciste et égalitaire qui met en convulsions toute la terre.

C’est dans le contexte de cette omniprésente révolution, parmi les ravages du laïcisme et de l’égalitarisme, que surgi la figure de Plinio Corrêa de Oliveira, penseur et personnalité brésilienne, qui a développé et prêche des idées diamétralement opposées aux tendances aujourd’hui dominantes.

Il est né au Brésil, à São Paulo, le 13 décembre 1908. Sa grande réalisation est l’Association Brésilienne pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété - TFP - résultat direct d’une vie entière d’activité comme écrivain, professeur universitaire, journaliste et orateur. Réalisation qui est aussi celle d’un homme d’action, d’un meneur d’hommes.

 

 

La grande réalisation du Pr Plinio Corrêa de Oliveira est l’Association Brésilienne pour la Défense de la Tradition, Famille et Propriété. On a ici une vue partielle d’un pèlerinage au Sanctuaire national de Notre Dame « Aparecida », effectué par des membres et coopérateurs de l’Association en mai 1978.

TFP : le fruit de 30 années de préparation 

Plinio Corrêa de Oliveira a commencé ses activités de catholique militant en 1928, à l’âge de vingt ans, quand il était élève de la Faculté de Droit de São Paulo. La TFP n’a toutefois été fondée qu’en 1960, après une longue et soigneuse phase de préparation. A partir de cette fondation, il a propagé ses idéaux successivement  dans toute l’Amérique du Sud, aux États-Unis et au Canada, et en Europe: Portugal, Espagne et France. Les TFP ont aussi des bureaux de représentation à Rome, Washington, Johannesburg, Francfort, Londres, Sydney, Caracas et San José de Costa Rica. Plusieurs activités des TFP ont eu des répercussions surprenantes derrière le rideau de fer.

 

Plinio Corrêa de Oliveira ébranle un mythe révolutionnaire « intouchable » 

Selon un mythe fréquemment accepté comme indiscutable, la révolution égalitaire rencontrerait un terrain plus fertile dans les pays neufs et sans traditions que dans ceux où la tradition imprègne encore puissamment les lois, les institutions et les coutumes. En d’autres termes, le continent américain serait, théoriquement, pour la révolution, un terrain plus fertile que l’Europe.

La propagation des TFP a ébranlé ce cliché. Formée initialement à São Paulo, la « New York brésilienne », la TFP a été constituée par un groupe diversifié d’hommes faits et de jeunes. Plusieurs d’entre eux étaient issus de familles de la classe dirigeante rurale ou de la haute bourgeoisie industrielle. Leur proclamation du christianisme, contre le socialisme et le communisme, a commencé à se propager et à être reçue avec enthousiasme par des jeunes étudiants, par des employés de l’administration publique, de l’industrie et du commerce, pour la plupart fils ou petit-fils de travailleurs manuels immigrants, de toutes origines. Les TFP comptent aussi aujourd’hui des noyaux d’ouvriers dynamiques et dévoués.

Ainsi, en se répandant au départ à travers le monde dit sous-développé, nouveau et pauvre en ressources, le mouvement en faveur de la Tradition, de la Famille et de la Propriété s’est paradoxalement étendu à l’Amérique du Nord surindustrialisée et à l’Europe millénaire traditionnelle. 

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« Révolution et Contre-Révolution », fondement des idéaux de la TFP 

Les idéaux de la TFP brésilienne – partagé para les autres TFP – sont consignés dans Révolution et Contre-Révolution, publié par Plinio Corrêa de Oliveira en 1959, peu avant la fondation de cette Association.

 

Une grande convergence s’est opérée pour tenter détruire l’Eglise et la Chrétienté 

Ce livre montre que certaines forces et courants de pensée se sont conjugués, à partir du XVe siècle, pour éliminer la note chrétienne de la culture et de la civilisation occidentale, détruire l’Eglise Catholique et ainsi balayer de la face de la terre les fruits de la Rédemption de Notre Seigneur Jésus-Christ. Fondamentalement, ces forces manipulent les passions déréglées de l’homme, en particulier l’orgueil et la sensualité, et emploient le sophisme, les machinations politiques et les pressions économiques afin de réaliser leur tâche destructrice.

 

La première explosion : Humanisme, Renaissance et Réforme Protestante 

La première grande et pour ainsi dire collective explosion de ces passions s’est produite au XVIe siècle avec l’Humanisme et la Renaissance dans le domaine culturel et artistique, et avec la Reforme Protestante dans le domaine religieux. L’orgueil, agissant comme force révolutionnaire, a provoqué sur le plan religieux le rejet de l’autorité suprême du Pape comme monarque de l’Eglise, et des Evêques comme hiérarques de celle-ci. En certains endroits, il en est arrivé à la négation du sacerdoce. Dans le mouvement humaniste de la Renaissance, l’admiration fanatique pour l’art gréco-romain a servi de prétexte à l’introduction du naturalisme et l’hédonisme dans la culture, ainsi que dans les mœurs publiques et privées de l’Europe chrétienne.

 

Autre explosion : la Révolution Française 

Tous ces facteurs accumulés ont provoqué une autre explosion : la Révolution Française de 1789. Cette seconde révolution a consisté essentiellement à proclamer la trilogie « liberté, égalité, fraternité », en préparant et en imposant à partir de  là des transformations dans la structure hiérarchique de d’Etat et de la société, analogues à celles  que visait le protestantisme dans la structure de l’Eglise.

 

La troisième révolution : le communisme 

L’égalitarisme et son corollaire le libéralisme, que la Révolution Française avait répandus à travers le monde, ne tardèrent pas à atteindre la dernière sphère de l’ordre chrétien encore à peu près intacte: le domaine économique. Les germes du socialisme utopique, déjà présents dans la Révolution Française, se sont répandus à travers l’Europe puis le monde au long du XIXe, ces germes ont produit le socialisme scientifique, ou communisme. C’est la troisième révolution.

 

Le dernier développement du processus révolutionnaire 

Cette révolution matérialiste, athée, complètement égalitaire, arrive maintenant à son zénith, puisqu’elle se développe déjà en une quatrième révolution, celle qui proclame la libération de tous les instincts. La rébellion de la Sorbonne en 1968 a constitué une avant-première hurlante et hautement caractéristique de cette quatrième révolution.

 

La Révolution vise à établir une transformation à caractère fondamentalement moral et religieux 

Dans Révolution et Contre-Révolution, Plinio Corrêa de Oliveira met l’accent sur le fait que cette grande révolution globale, dont nous assistons à la phase finale, n’est pas principalement un phénomène politique ou sociologique, mais est surtout en profondeur une transformation de caractère moral et religieux, qui se communique à tous les aspects de la personnalité humaine. De cette façon, le germe révolutionnaire s’introduit dans l’Eglise et dans l’Etat, dans les mœurs, dans l’art et la culture, dans l’ordre politique et économique de la vie contemporaine.

 

 

La salle d’apparat du Siège du Conseil National de la TFP brésilienne à São Paulo a été conçue toute entière dans l’esprit de la Contre-Révolution – la restauration de la civilisation chrétienne : austère et hiérarchique, fondamentalement sacrale, anti-égalitaire et anti-libérale. La couronne au centre de la salle affirme l’espérance du Royaume de Marie, annoncé par la Très Sainte Vierge à Fatima : « A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera ».

 

Plus qu’un livre, la Contre-Révolution est une invitation à un rejet complet de la Révolution et à la restauration de l’ordre chrétien 

Face au Moloch révolutionnaire, la Contre-Révolution - telle que Plinio Corrêa de Oliveira la conçoit - est beaucoup plus qu’un livre: c’est un idéal qui invite l’homme moderne à rejeter en bloc tous les aspects de la révolution laïciste et égalitaire, et à restaurer en leurs fondements, à la fois dans leur pérennité et dans leur actualité, l’ordre spirituel et l’ordre temporel chrétiens.

Chaque TFP défend dans sa patrie respective cet idéal contre-révolutionnaire. 

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Plinio Corrêa de Oliveira, descendant d’une souche illustre 

La famille de Plinio Corrêa de Oliveira est de souche traditionnelle des Etats de Pernambouc – d’où son père, l’avocat João Paulo Corrêa de Oliveira, était originaire – et de São Paulo, le plus dynamique des Etats brésiliens – d’où était sa mère, Lucilia Ribeiro dos Santos. Il a fait ses études secondaires au Collège Saint-Louis, chez les Pères Jésuites de São Paulo, et ses études universitaires à la Faculté de Droit réputée de cette même ville.

 

Ses premiers pas à la tête de la jeunesse catholique 

Très tôt, il s’intéresse à l’analyse philosophique, religieuse et pratique de la crise contemporaine, de sa genèse et de ses conséquences. Il fonde l’Action Catholique Universitaire de São Paulo (AUC), une première version de ce qui serait beaucoup plus tard la TFP.  Aussitôt quitté les bancs de la Faculté. il commence sa carrière professionnelle et publique, et se montre en même temps le leader le plus marquant du mouvement de la jeunesse catholique de São Paulo, où il milite à partir de 1928.

 

Le député le plus jeune et le plus voté du Brésil 

A 24 ans, il est élu à l’Assemblée Fédérale Constituante sur les listes de la Ligue Electorale Catholique. Bien qu’il soit le plus jeune des députés, c’est sa candidature qui rassemble le plus de voix de tout le pays.

 

Titulaire de deux chaires universitaires 

Peu de temps après, il se voit confier la chaire d’Histoire de la Civilisation au Collège Universitaire de la Faculté de Droit de São Paulo, et plus tard obtient la chaire d’Histoire Moderne et Contemporaine à l’Université Pontificale Catholique de São Paulo.

Il est le premier président du comité archidiocésain de l’Action Catholique de l’Etat de Sao Paulo. 

 

Cette photo a été prise à l’occasion de l’inauguration des machines du journal « Legionario », organe officieux de l’Archidiocèse de São Paulo, dirigé de 1935 à 1947 par le Pr Plinio Corrêa de Oliveira (debout, à gauche). Assis, au centre, l’Archevêque Mgr Duarte Leopoldo e Silva ; à sa droite, Mme Lucilia Corrêa de Oliveira, et à gauche Mgr José C. Aguirre, Evêque Auxiliaire de Sorocaba. 

En lutte constante pour les grandes causes de l’Eglise et de la Chrétienté 

Catholique convaincu et militant, il est toujours, comme orateur et  conférencier, journaliste et écrivain, au service des grandes causes qui intéressent l’Eglise ou la civilisation chrétienne.

De 1935 à 1947, il dirige le journal « Legionario », organe officieux de l’Archidiocèse de São Paulo.

En 1951, Mgr. Antonio de Castro Mayer, alors Evêque de Campos, fonde le mensuel culturel « Catolicismo » – principale publication brésilienne contre le progressisme et la gauche – dans le comité de rédaction duquel Plinio Corrêa de Oliveira occupe dès le départ une place le premier plan.

 

La vaste influence de ses articles 

Il est chroniqueur à la « Folha de S. Paulo », le quotidien de plus grande diffusion de l’Etat de São Paulo et l’un des plus lus du Brésil, ainsi que dans « Ultima Hora », journal en vue à Rio de Janeiro. Dans ses articles, qui ont un impact notable dans  tout le pays, Plinio Corrêa de Oliveira aborde des thèmes politiques, sociologique et religieux d’actualité. Ces articles sont transcrits dans divers organes de  presse du Brésil et d’autres pays d’Amérique et d’Europe.

 

Les « best-sellers » de Plinio Corrêa de Oliveira 

En dehors de Révolution et Contre-Révolution, Plinio Corrêa de Oliveira est l’auteur des livres suivants (*) :

(*) Pour la commodité du lecteur, n’est présentée ici qu’une très brève synthèse des œuvres du Pr. Plinio Corrêa de Oliveira. Le développement des thèses de ces livres, le contexte socio-politique de leur lancement, et les répercussions qu’ils ont acquises, viendront dans la dernière partie du présent travail, dans Fruit de la pensée de Plinio Corrêa de Oliveira : les Associations pour la Défense de la Tradition, de la Famille et de la Propriété.

Toutefois, le lecteur qui désirerait approfondir non seulement l’histoire de ces livres, mais aussi les cinquante ans d’action incessante de Plinio Corrêa de Oliveira, peut consulter le livre Meio Século de Epopéia Anticomunista. 

EN DEFENSE DE L’ACTION CATHOLIQUE (1943), œuvre préfacée par le Cardinal Masella, alors Nonce Apostolique au Brésil. C’est une analyse pertinente des prémices de l’infiltration progressiste et de gauche dans L’Action Catholique. Le livre a reçu une chaleureuse lettre d’approbation, écrite au nom de Pie XII du Saint-Siège, alors Mgr Montini, le futur Paul VI.

RÉFORME AGRAIRE - AFFAIRE DE CONSCIENCE (1960), en collaboration avec Mgr. de Proença Sigaud, Achevêque de Diamantina, Mgr de Castro Mayer, Evêque de Campos, et l’économiste Luiz Mendonça de Freitas.

Par sa critique des réformes agraires socialistes et confiscatoires, et son affirmation qu’elles transgressent les Commandements « Tu ne voleras pas » et « Tu ne convoiteras pas le biens d’autrui », ce livre a provoqué une énorme polémique au Brésil, devenant un best-seller de quatre éditions en vingt mois. Des commentateurs politiques affirment que ce livre a été à l’origine de l’échec des desseins agro-réformistes du gouvernement João Goulart. Des traductions on été publiées en Argentine, en Espagne et en Colombie.

DECLARATION DU MORRO ALTO (1964), mêmes auteurs. Programme positif de politique agraire visant à protéger et à stimuler la production rurale, au bénéfice des propriétaires come des ouvriers agricoles, et de toute la nation en général, suivant les principes de Réforme Agraire - Affaire de Conscience. Elle a eu deux éditions.

 

 

Beaucoup de membres du groupe initial de la TFP appartenaient à des familles anciennes de São Paulo. Egalement, en plusieurs villes du Brésil, la TFP compte aujourd’hui des noyaux d’ouvriers dynamiques et dévoués. Ici, des jeunes du secteur ouvrier de la TFP à São Paulo sont reçus par le Pr Plinio Corrêa de Oliveira.

 

L’EGLISE ET L’ETAT COMMUNISTE : LA COEXISTENCE IMPOSSIBLE (1963). Défend la thèse qu’il est impossible à l’Église de coexister avec un gouvernement qui, tout en lui reconnaissant la liberté de culte, lui interdirait d’enseigner qu’il est illicite d’abolir la propriété privée, laquelle se fonde sur deux préceptes du Décalogue. Cet ouvrage a fait l’objet d’une lettre de louanges de la Sacrée Congrégation des Séminaires et Universités – signée par les Cardinaux Pizzardo et Staffa – dans laquelle ce haut organisme du Saint-Siège déclare la doctrine exposée par l’auteur « écho très fidèle » de l’enseignement pontifical. Cet essai a été traduit en allemand, italien, polonais et vietnamien. Il a eu 37 éditions. en outre, il a été transcrit intégralement dans 38 journaux et revues de treize pays différents.

TRANSBORDEMENT IDÉOLOGIQUE INAPERÇU ET DIALOGUE (1965). Décrit le processus subtil par lequel, au moyen du dialogue iréniste, bien des catholiques se changent insensiblement en communistes. Cet essai a eu cinq éditions en portugais, une en allemand, quatre en espagnol et une en italien. Il a été publié intégralement dans six journaux ou revues de quatre pays.

L’EGLISE  DEVANT L’ESCALADE DE LA MENACE COMMUNISTE APPEL AUX EVÊQUES SILENCIEUX (1976). Histoire, accompagnée d’une pénétrante analyse et d’une substantielle documentation, de quarante années de crise progressiste et de "gauche catholique" au Brésil. Ce livre contient également un résumé de l’ouvrage de la TFP chilienne, L’EGLISE  DU SILENCE  AU CHILI - LA TFP PROCLAME LA VÉRITÉ TOUTE ENTIÈRE, lequel dénonce le soutien systématique donné au communisme par le Cardinal Silva Henriquez et par de nombreux Evêques et Prêtres de ce pays. Quatre éditions.

TRIBALISME INDIGÈNE, IDÉAL COMMUNO-MISSIONAIRE POUR LE BRÉSIL DU XXIe SIÉCLE (1977). Dénonce une nouvelle facette de l’offensive progressiste au Brésil: la néomissiologie communo-structuraliste. Sept éditions, en plus de la publication dans « Catolicismo ». La revue de la  TFP nord-américaine, « Crusade for a Christian Civilization », l’a reproduit intégralement.

JE SUIS CATHOLIQUE: PUIS-JE ETRE CONTRE LA RÉFORME AGRAIRE ? (1981). Analyse du document Eglise et problème de la terre, approuvé par la 18e assemblée générale de la Conférence Nationale des Evêques du Brésil (CNBB). Le livre montre que cet organisme épiscopal promeut une Réforme Agraire qui favorise l’implantation du communisme au Brésil. Il contient aussi une critique du document des Evêques menée sous l’angle économique, par l’économiste Carlos Patricio del Campo. Trois éditions.

LES CEBs... ON EN PARLE BEAUCOUP, ON EN SAIT PEU DE CHOSE. LA TFP LES D'ÉCRIT TELLES QU'ELLES SONT (1982). Dénonce, sur la base d’une opulente documentation, le fer de lance de l’offensive progressiste dans les milieux catholiques du Brésil actuel: les Communautés Ecclésiales de Base. La CNBB met en œuvre ces organismes pour promouvoir une réforme globale de la société. Le contenu de cette réforme n’est pas clairement défini, mais on entrevoit qu’il correspond au socialisme autogestionnaire. 

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En ces jours d’appréhension et d’espérance, la personnalité de Plinio Corrêa de Oliveira se projette dans le monde entier 

Comme intellectuel, Plinio Corrêa de Oliveira occupe indéniablement une place de premier plan dans le panorama brésilien. Comme homme d’action, il est le leader anticommuniste le plus dynamique de ce pays. Sa personnalité se projette aujourd’hui dans tout le Brésil et à l’étranger comme penseur et homme d’action des plus notables en notre époque de réalisations et de crises, d’appréhensions et de catastrophes et de crises, d’appréhensions et de catastrophes, mais aussi de splendides affirmations de la conscience chrétienne, mues par l’espérance sans cesse avivée de ce que la victoire finale de l’esprit et des principes de Révolution et Contre-Révolution ne tarde plus pour ceux qui de la Foi se sont faits les batailleurs enthousiastes!

 

 

 


Observation de ce site : Pour approfondir le sujet, nous suggérons à nos chers lecteurs de consulter l'oeuvre Le croisé du XXe siècle, Plinio Corrêa de Oliveira (Roberto de Mattei, Édition L'AGE D'HOMME, 1997).


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