Chapitre I

Le centre et la droite devant le socialisme français : l'illusion optimiste, la portée de la défaite et le carrefour

 

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AUTOGESTION SOCIALISTE: les têtes tombent à l'entreprise, à la maison, à l'école - Une dénonciation qui a fait le tour du monde, Plinio Corrêa de Oliveira, 213 pages

Edité par la Société Française pour la Défense de la Tradition, de la Famile et de la Propriété - TFP

2, avenue de Lowendal 75007 PARIS

Dépôt légal : 3ème trimestre 1983

1. L'illusion

Pour « l'homme de la rue » de la plupart des pays occidentaux, le Parti socialiste français, comme tant d'autres, est la résultante d'une association d'intérêts et d'ambitions centrés autour du programme d'un parti, accepté avec plus ou moins de conviction.

Cela s'explique. Le grand public international puise ses informations au sujet du socialisme avant tout à la télévision, à la radio et dans la presse. Ces moyens de communication, tantôt implicitement tantôt explicitement, présentent en général du PS l'image suivante: a) un électorat constitué en majorité de travailleurs manuels marqués, à différents degrés, par la pensée du Parti, mais comprenant également un certain nombre de bourgeois, dont les tendances socio-économiques conciliatrices se greffent ici ou là sur de vagues sympathies philosophiques envers un socialisme « philanthropique »; b) des cadres dirigeants formés - du moins aux niveaux moyen et supérieur - de politiciens professionnels, préoccupés avant tout par la conquête du pouvoir, et habitués, par conséquent, à la flexibilité, à l'audace, comme à toutes les formes de concession et de prudence qui conduisent à la réussite.

Cette vision globale du socialisme, pourtant peu objective, correspond aux illusions optimistes de tant d'opposants politiques du PS.

Illusions qui ont contribué en grande mesure à la victoire récente de ce parti.

Elles placent aujourd'hui l'électorat français du centre et de droite devant un carrefour décisif.

 

2. Coup d'œil sur le vrai PS

Examiné sans illusions ni optimisme, le PS laisse entrevoir un caractère idéologique monolithique. Il déduit systématiquement tout son programme politique, économique et social des principes philosophiques qu’il adopte, et l'application intégrale et inexorable de ce programme à chaque individu et à chaque pays - à la France donc, comme à tout le genre humain - est l'objectif final que le Parti préconise.

Quels soin les moyens pour mener à bout cette tâche gigantesque ? La manipulation graduelle, servie par des tactiques de dissimulation sophistiquées, de la culture, de la science, de l'homme et de la nature, ainsi que la manipulation des organes de l'État, une fois le Parti au pouvoir.

Selon le PS, cette gradation doit être lente, parce que les circonstances l’exigent presque toujours, mais il faut l’accélérer dans la mesure du possible. Au cours de ce cheminement, aucune parole ne doit être prononcée, aucun pas ne doit être fait, qui n'ait comme but suprême l’anarchie finale (dans le sens étymologique du terme), objectif qui est d'ailleurs également visé par les théoriciens du communisme.

Cette caractéristique du PS se manifeste dans ses documents officiels, chez les auteurs représentatifs de la pensée du parti, ainsi que dans les publications à usage interne, plutôt destinées à la formation de ses membres.

Toute cette matière est absorbée dans les rangs du PS, mais circule aussi dans d'autres cercles, parmi les gauches de diverses teintes, intellectuels et politiciens de toutes tendances, etc., et élargit par là le nombre des sympathisants du Parti. Cependant, l'homme de la rue, extérieur au PS, n'en lit que peu ou pas du tout (1).

(1) Cette caractérisation du PS s'appuie sur une documentation rigoureuse.

Ayant émergé du Congrès d'Epinay en 1971 en tant que nouvelle organisation politique le Parti socialiste actuel publie divers documents officiels concernant sa doctrine et son programme. Ces publications se font surtout pendant ses congrès nationaux (qui ont lieu tous les deux ans) et pendant les campagnes électorales. Par surcroît, on compte aussi un grand nombre de publications internes visant à former ses membres ou adhérents ou à les tenir au courant des résultats obtenus à la suite de nombreux colloques et réunions.

Ces textes étant trop abondants pour être tous utilisés, nous avons choisi de nous limiter aux trois documents de base du PS, tous trois d'une importance fondamentale:

a) Le Projet socialiste pour la France des années 80 (Club Socialiste du Livre, Paris, mai 1981, 380 pages) présente les ambitions des socialistes français dans les dix années à venir. Le Projet redéfinit les priorités socialistes et signale d'avance les actions principales par lesquelles le PS se fera ressentir aux Français. Remarquons bien qu'il n'abroge pas les textes et les programmes du Parti qui l'ont précédé (et dont nous parlerons plus loin). Au contraire, “il les prolonge pour en élargir à la fois le champ d'action et la vision” (op. cit., p. 7).

Lors de la Convention nationale du Parti qui a eu lieu à Alfortville le 13 janvier 1980, le Projet a été approuvé à 96% des voix. C'est de lui que le Manifeste de Créteil du 24 janvier 1981 ainsi que les ll0 Propositions pour la France qui lui sont jointes, se sont inspirés. C'est sur la base de ces deux documents, approuvés à l'unanimité par le Congrès de Créteil, que le Parti socialiste a entrepris de lancer la campagne présidentielle de Mitterrand (cf. “Le Poing et la Rose”, nº 91, février 1981).

b) En 1972, cherchant à établir un contrat de gouvernement qui les unirait, le PS et le PC entamèrent des négociations qui ont abouti à la création du Programme commun de gouvernement de la Gauche, à valoir pendant cinq ans. En 1977, les deux partis n'ayant pu s'entendre sur le renouvellement de leur accord, le PS prit sur lui d'actualiser le Programme commun. Pendant la campagne électorale, au début de 1978, il a publié le programme mis à jour pour fournir à l'opinion publique “la possibilité de juger sur pièces” ce que le Parti ferait s'il remportait la victoire aux élections, ainsi que pour permettre “à chacun d'en suivre l'application” (cf. Le Programme commun de gouvernement de la gauche - Propositions socialistes pour l'actualisation, Flammarion, Paris, 1978, 128 pages. Préface de François Mitterrand, p. 3).

c) Enfin les Quinze thèses sur l'autogestion, adoptées par la Convention du Parti socialiste le 2l et 22 juin 1975 (cf . “Le Poing et la Rose”, supplément au numéro 45, du 15 novembre 1975, 32 pages), qui s'avèrent d'un intérêt particulier puisque c'est là que les socialistes français présentent la perspective d'une

société autogestionnaire en tant qu'”apport propre du PS, sur le plan théorique pour l'instant, à l'histoire du mouvement ouvrier” (“Documentation Socialiste”, Club Socialiste du Livre, supplément au numéro 2, sans date, pages 42 et 43) et qu'ils estiment avoir donné un nouveau contenu à la notion d'autogestion (cf. “Documentation Socialiste”, nº 5, sans date, p.58).

Avec ces documents, le PS se faisait fort de fournir à l'électeur ordinaire des renseignements assez abondants pour obtenir son soutien réfléchi et son vote. Ils constituent donc une sorte d'autoportrait du PS dont la fidélité ne saurait être mise en cause, puisqu'on doit supposer qu'un mouvement qui vient de remporter une telle victoire stratégique est capable de se définir clairement. D'ailleurs, les socialistes prennent la responsabilité de tout ce qu'ils publient. En effet, on peut lire dans le Projet socialiste: “Nous sommes les seuls à prendre le risque d'exposer nos thèses noir sur blanc, avec l'irréductible du papier imprimé... nous nous montrons tels que nous sommes” (op. cit., p. 11).

Une fois au pouvoir, le Premier Ministre socialiste Pierre Mauroy a présenté une Déclaration de politique générale du Gouvernement lors d'une session de l'Assemblée le 8 juillet. Dans cette Déclaration et dans les débats parlementaires qui l'ont suivie, le Premier Ministre a confirmé la ligne générale du Projet socialiste faisant ainsi d'importantes contributions à la définition du PS pour ce qui est de son idéologie et de son programme (cf. “Journal Officiel” - Débats Parlementaires, 9 et 10 juillet 1981). Le Premier Ministre a même annoncé à cette occasion, qu'il avait obtenu “du conseil des ministres, l'autorisation d'engager, sur cette déclaration de politique générale, la responsabilité du Gouvernement conformément à l'article 49 de la Constitution” (“Journal Officiel”, 9/7 /81, p. 55).

• On se servira des références respectives suivantes pour désigner ces documents de base: Projet; Programme commun - Propositions pour l'actualisation; Quinze thèses et Déclaration de politique générale. C'est nous qui mettons les caractères gras dans les citations.

• Les publications du PS utilisent l'expression Projet socialiste à la fois pour désigner le document de manière spécifique et pour parler d'une manière générale du nouveau programme de société que les socialistes proposent à la France et au monde, qu'ils nomment aussi: projet autogestionnaire. Dans ce cas, les termes Projet socialiste et Projet autogestionnaire sont synonymes. Dans ce texte on continuera à employer ces expressions dans les deux acceptions: tantôt spécifique, tantôt générale. Le lecteur discernera facilement de laquelle il s'agit, d'autant plus que les citations des sources socialistes apparaissant ici ne laissent aucune place aux équivoques.

 

3. Portée réelle de la montée du socialisme en France - Abstention, le grand facteur de la défaite du centre et de la droite

Les observateurs et analystes des dernières élections présidentielles françaises considèrent que le candidat vainqueur de la gauche a bénéficié des voix d'une partie importante de l'électorat de centre et de droite. Lors du deuxième tour de scrutin, M. Mitterrand et son adversaire étaient séparés par 1.065.956 voix (3,51% des suffrages exprimés) et le déplacement des voix du centre-droite en faveur du candidat socialiste a constitué un facteur important - même décisif - dans cette lutte électorale serrée. Il suffit de considérer que le transfert de la moitié de cette différence aurait eu pour résultat l'égalité des voix (voir Tableau I - Comment 500 mille voix ont décidé des élections présidentielles françaises).

Une telle fuite surprend. Il y a près de vingt ans, tout électeur de droite ou du centre conscient de son authenticité se serait jugé traître à la cause en élisant un candidat nommé par le PS, et, qui plus est, se présentant en coalition ouverte avec le parti Communiste (2). En 1981, ce sentiment de cohérence n’a pas joué pour de nombreux électeurs du centre et de droite de tous âges qui ont voté pour M. Mitterrand avec une tranquillité irréfléchie et même nonchalante (3). Comment ceci a-t-il pu se produire ?

(2) Bien qu'il y ait une alliance connue entre le PS et le PC, il vaut mieux que son bénéficiaire soit légèrement dissimulé. cela signifie que les socialistes doivent être en premier plan: “Il faut que le parti communiste accepte cette évidence de la politique française: la majorité des français ne fera confiance à la Gauche pour gouverner que si elle est sûre que le socialisme fondera la liberté pour notre temps. Qu’on le veuille ou non, il faut pour cela que le parti socialiste apparaisse comme la force d'animation dans l’alliance. Cela n'enlevée rien au rôle que devrait y jouer le Parti communiste” (Projet, p. 366).

Les communistes ont très bien compris leur rôle. Selon le Secrétaire général du PS Lionel Jospin, un million et demi d’électeurs communistes (un quart du contingent de ce parti) ont vote pour Mitterrand des le premier tour de scrutin des élections présidentielles (cf. “Le poing et la Rose”, nº 83, 30/5/8l, p. l).

(3) Les références faites à la droite dans cet ouvrage ne se rapportent pas à la droite française traditionaliste, souvent d’inspiration catholique et don l'action présumée lors des élections de l974,l978 et 1981 est difficile à discerner et par conséquent, également difficile à évaluer.

 

Les failles de la droite et du centre n'en sont cependant pas restées là. Leurs campagnes électorales ont été menées sans l’intérêt, sans l'élan et la force de frappe indispensables pour entraîner les foules, éléments qui n'ont pas manqué du côté socialo-communiste.

A l'occasion des élections législatives, ce manque d’élan s’est naturellement accentué et a entraîné une autre conséquence: l'augmentation des abstentions. Lors d'une élection aussi décisive pour la France et pour le monde, non moins de 10.783.694 électeurs (29,67% du corps électoral) se sont abstenus lors du premier tour de scrutin. Le nombre des abstentions a par conséquent été supérieur au nombre de voix obtenues par le PS (9.423.537).

Le bloc qui a souffert un grand recul  aux élection de 1981 a été celui de centre-droit, qui est tombé de 14.316.724 voix lors du premier tour de scrutin des élections présidentielles (26 avril) à 10.892.968 voix lors du premier tour des législatives (14 juin), perdant ainsi 3.423.756 électeurs pendant cette courte période. Le nombre des abstentions ayant augmenté de 3.900.917 entre les deux élections, d’une part, et la coalition de gauche ayant accusé une petite augmentation, d’autre part (voir Tableau II – Les abstentions et la dispersions du Centre et de la Droite ont favorisé la Gauche au cours des dernières élections législatives françaises), tout semble indiquer que la plus grande partie des nouvelles abstentions est issue des rangs du centre et de la droite. Parmi ceux-ci, nombreux ont été ceux qui ont décidé de ne pas voter, soit à cause de querelles de parti, soit simplement pour profiter plus agréablement d’un dimanche électoral.

Ce phénomène - décisif en un moment crucial - s'explique en grande mesure par l'illusion que la victoire éventuelle d'un parti, de gauche sans doute, mais accommodant, n'aurait pas de conséquences dramatiques. D'autres moindres circonstances d'ordre personnel, régional, etc., inspirées également par ce point de vue optimiste, ajoutées à l'éblouissement causé par la victoire de M. Mitterrand, ont amené nombre d'électeurs de centre et de droite à voter pour le PS, contribuant ainsi à des déplacements de voix semblables à ceux des élections présidentielles.

En somme, tous ces éléments nous amènent à penser que les abstentions aussi bien que les voix passées d'un parti à l'autre sont nées au sein des partis les moins rigidement structurés, à moins qu'on ne s'imagine un PS ou un PC à discipline affaiblie et absorbé à surpasser ses adversaires du centre et de la droite dans la course à l'abstention...

Le PS a donc gagné, mais sa victoire n'équivaut pas à l'augmentation de l'électorat socialiste que la propagande de gauche a proclamée à travers le monde.

En comparant les élections législatives de 1978 avec celles qui viennent d'avoir lieu, on remarque que le contingent électoral de gauche est resté pratiquement identique : 14.169.440 en 1978 et 14.026.385 en 1981 (informations concernant le premier tour de scrutin, seul pour lequel il est possible d'établir une comparaison, en vertu des particularités du système électoral français). Étant donné que le nombre des électeurs a augmenté de 1.138.675 pendant cette période, le maintien du nombre de votes de gauche représente une diminution effective en pourcentage réel du corps électoral. Ainsi, la gauche qui a obtenu l'appui de 40,25% du corps électoral en 1978 a seulement obtenu 38,59% cette fois-ci, ce qui est bien loin de représenter la majorité du corps électoral (voir Tableau III - Stagnation de l'électorat de Gauche aux élections législatives de 1978 à 1981).

La victoire électorale du PS lors des dernières élections présidentielles n'est donc pas due à un renforcement de la gauche, mais plutôt au désintérêt et à la dispersion du centre et de la droite, provoqués en partie, comme on le verra plus loin, par la désorientation et la fragmentation d'une partie considérable de l'électorat catholique.

S'il s'agissait de l'augmentation du nombre des électeurs de gauche, le fait serait peut être difficilement réversible, mais étant donné que la défaite est provoquée par la désorientation du centre et de la droite, tout peut encore être reconquis. La victoire socialiste de 1981 pourra donc être suivie d’une défaite de la gauche lors de futures élections.

Ces considérations devraient encourager ceux qui pensent que le gain de terrain du socialisme est définitif et qui, au lieu de s'organiser dès maintenant sous forme d'une opposition à la fois disciplinée et énergique, irréductible et féconde, accourent aux vainqueurs en leur tendant les bras pour collaborer avec eux. Ils renoncent ainsi à lutter pour empêcher notre pays de glisser sur la rampe qui mène au socialisme (rampe qu'ils reconnaissent eux-mêmes comme glissante), pour finir dans le communisme (qu'ils reconnaissent eux-mêmes comme mortel). Leur explication est la suivante: la victoire socialiste est un fait acquis. On peut pourtant se demander s'il existe réellement des faits acquis dans le monde instable d'aujourd'hui.

 

4. Que faire devant la victoire du PS ? - Le carrefour

Pour l'instant, toutefois, les faits sont là... Le PS détient aujourd'hui le pouvoir exécutif. Même sans considérer l'appui des 44 députés du Parti Communiste ni celui d'autres députés de petits partis de gauche, le PS dispose de la majorité absolue à la Chambre, avec 265 députés sur un total de 491 sièges. Pour reconquérir ce qu'elle vient de perdre, la France de centre et de droite se doit de choisir la meilleure stratégie face au PS. Dans ce but, il est cependant nécessaire qu'elle définisse pour elle-même ce qu'est le PS et qu'elle choisisse entre la version un peu folklorique d'un PS opportuniste et accommodant, et la réalité d'un PS menant de manière progressive mais sûre vers le collectivisme intégral.

La victoire du PS et l'installation d'un régime socialiste en France vont provoquer une croissance de la gauche dans d'autres pays, soit par répercussion, soit par les ingérences déjà annoncées du gouvernement français actuel. Le problème de stratégie se pose donc également pour les éléments de centre et de droite de ces pays-là. La victoire du socialisme français a déjà donné l'impression aux politiciens de gauche en Europe et en Amérique que le drapeau socialiste a soudain acquis un nouveau pouvoir d'attirer les foules dans tout l'Occident. Ils imaginent que le socialisme a révélé en France un potentiel électoral bien plus étendu qu'en réalité. Des flambées d'enthousiasme socialiste autogestionnaire ont déjà jailli dans nombre de pays. Si l'image réelle du PS correspond à celle d'un parti accommodant, cela ne présente pas de grand risque. Si, au contraire, le socialisme français poursuit précisément les mêmes objectifs finals que le communisme, il est alors nécessaire d'éclairer et d'alerter l'opinion publique. Ceci est d'autant plus vrai que l'on ne sait pas aujourd'hui jusqu'où peuvent aller les tendances de gauche de l'opinion publique, suscitées par la guerre psychologique manipulée par Moscou, avec un succès évident dans le monde entier.

 

5. Choix de stratégie : aspects du socialisme français

Plus l'image que le public se fait du PS est objective et conforme à la réalité, plus le choix d'une stratégie sera correct et rapide. Dans l'impossibilité d'épuiser un tel sujet dans ce résumé général, il parait opportun de révéler ici les caractéristiques de la doctrine et des tactiques du PS français, de manière à dissiper immédiatement les illusions optimistes qui ne peuvent que ralentir et relâcher le combat contre un tel danger.

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