TFP française

 

Sur le film «La dernière tentation du Christ»

Appréciation objective pour un rejet catégorique

 

 

 

 

Septembre 1988

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Deux slogans-pièges ...

La propagande du film repose principalement sur deux sophismes, l'un visant à attirer les spectateurs, l'autre à neutraliser les opposants.

Le premier affirme : pour juger un film, il faut le voir. Que penseriez-vous du charlatan qui écrirait sur sa boutique : « pour juger mon poison, il faut le boire » ? Et que diriez-vous du nigaud tenté par cette publicité monstrueuse ?

De fait, quand on a déjà tous les éléments pour juger qu'un film est mauvais, il serait insensé et coupable d’aller le voir. Ce serait d'ailleurs contribuer à son succès.

Le second prétend : dénoncer le film, c'est lui faire de la publicité. Au contraire, ce que les œuvres du mal redoutent le plus au monde, c'est d'être dénoncées comme telles. D'où leur acharnement à réduire au silence les dénonciateurs, en leur coupant l'accès aux grands moyens d'information, en les diffamant, etc. ...

Quelle sorte de publicité fait-on en rendant notoire le caractère antichrétien et blasphématoire du film de Scorsese ? On fait la publicité du bien ! Celle du mal se fait déjà sans nous, et avec des moyens colossaux.

Cantonner les opposants dans le silence et l'inaction, c'est donner libre cours au mal et encourager de nouveaux blasphèmes. C'est se rendre complice du mal. Qui ne dit mot, consent !

... démentis par les faits :

A New-York, l'assistance du premier jour « a commencé à applaudir aussitôt la projection du générique, spécialement quand le nom de Scorsese est apparu sur l'écran » (El Diario, New-York, 12/8/88). A Los Angeles également, dès que le nom du réalisateur a défilé sur l'écran, « il y a eu ovations et applaudissements » (Los Angeles Times, 13/8/88). Autrement dit, pour le premier jour, les promoteurs du film ont tout simplement monté une « claque ». Le comble, c'est qu'elle a applaudi avant d'avoir vu !

En proclamant les résultats du premier jour (d'ailleurs en les exagérant, comme le montre Catholic New-York, 18/8/88), les media se sont empressés de présager pour le film un grand succès commercial et d'ironiser sur la publicité faite par les opposants. Mais les résultats des jours suivants semblent avoir été décevants, puisque la presse n'en a plus dit un mot. Devant les vérités gênantes, les media savent aussi orchestrer ... le silence. Celui-ci n'a été rompu que près d'un mois plus tard, par une source peu suspecte : « les salles ont été pleines en première semaine aux Etats-Unis, avant que la fréquentation s'effondre dès la deuxième semaine » (l'Humanité, 8/9/88).

 

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